Les paroissiens romanais participent depuis plusieurs siècles aux pèlerinages des environs, tant en Picardie qu’en Champagne. Dès le XVe siècle, les habitants du Porcien et du Rethélois se rendent à pied, en charrette ou en chariot, au pèlerinage de Liesse[1] en passant par Saint-Fergeux (Ardennes) et les hauts de Recouvrance[2], où se trouvait alors une petite statue de Vierge à l’Enfant[3] en bois[4].
[1] Liesse-Notre-Dame (Aisne), en région Hauts-de-France.
[2] Banogne-Recouvrance (Ardennes), en région Grand Est.
[3] Madone.
[4] Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-V-50419 < 1931-1939. 1949-1986 >, Comité des amis du musée du Rethélois et du Porcien, Bulletin archéologique, historique et folklorique : publié par la Société des amis du musée du Rethélois et du Porcien, nouvelle série, n ° 1 (1948) -n ° 63 (1986, août/sept.), Rethel : musée du Rethélois et du Porcien, 1948-1986, périodicité variable (trimestrielle, annuelle, semestrielle), 1967, nouvelle série, n°2, pages 11-13.
Il n’y a pas de pèlerinage spécifique à La Romagne, même s’il y a une dévotion particulière à saint Eloi (que l’on a célébré pour la dernière fois au village le 1er décembre 2002[1]) et à saint Hubert, que l’on honore de nouveau bisannuellement depuis 1997 vers le 3 novembre[2].
[1] Désormais la fête a lieu à Rocquigny (Ardennes), en région Grand Est.
[2] Cette date est celle du calendrier républicain. Il est fêté à cette date-là en Belgique, au Grand-Duché du Luxembourg, etc. Il est célébré d’autre part au 30 mai selon le martyrologe romain.
Le pèlerinage de Chaumont-Porcien (Ardennes)[1] permet de prier à la fois saint Berthauld, sainte Olive et sainte Libérète[2] (filles du seigneur de Hauteville), saint Vivien et saint Amand. L’abbaye de Chaumont-Porcien (Ardennes) possède des reliques, dont certaines ont disparu à la Révolution.
Lors de la visite épiscopale de 1872, on découvre en ouvrant le reliquaire un procès-verbal dressé par M. Poinsignon, premier curé nommé à la suite du rétablissement du culte, qui authentifie la relique du chef[3] de saint Berthauld[4].
[1] Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, microfiche, MFICHE LK3-1834, Poulin, A. (missionnaire diocésain, abbé), Les pèlerinages du diocèse de Reims, Charleville (37-39, rue de l’Arquebuse et 18, rue de Clèves) : Imprimerie P. Anciaux, 1927, 1 vol. (120 p.), in-8°, pages 49-51, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LK3-1834.
[2] Vierges nées à Hauteville (Ardennes), en région Grand Est, qui ont sanctifié les lieux.
[3] Tête.
[4] Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 5e année, numéro 21 du samedi 25 mai 1872, p. 286, vue 294/898, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
Des chapelles élevées pour les deux saintes, détruites à plusieurs reprises, et en particulier lors des guerres de Religion, sont reconstruites par la suite.
Le pèlerinage du Fréty (Ardennes) est dédié à saint Gorgon. Une relique[1] est conservée dans l’église. Le culte de ce saint a probablement été introduit dans ce village par les Pange, propriétaires et seigneurs de la terre de ce lieu.
[1] Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, microfiche, MFICHE LK3-1834, Poulin, A. (missionnaire diocésain, abbé), Les pèlerinages du diocèse de Reims, Charleville (37-39, rue de l’Arquebuse et 18, rue de Clèves) : Imprimerie P. Anciaux, 1927, 1 vol. (120 p.), in-8°, p. 81, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LK3-1834.
Des milliers de personnes y participent au cours du XIXe siècle, où il connaît un grand renouveau. Il a lieu aux alentours du 9 septembre[1], et est suivi d’une neuvaine. En 1878, une seconde relique est récupérée. Elle est placée dans la nouvelle église, reconstruite sur un petit monticule. Cette dernière domine les environs, et est consacrée le 2 octobre 1890 par l’archevêque de Reims. D’autres pèlerinages sont également dédiés à ce saint à Avaux-le-château (Ardennes) ou à Pouillon (Marne).
[1] Date de sa fête locale selon le martyrologe romain.
Les principaux voyages de dévotion à Notre-Dame-du-Bon-Secours de Neuvizy (Ardennes) ont lieu traditionnellement le 1er mai de chaque année, durant ce mois marial, à la Pentecôte et à l’Assomption. En 2023, la saison des pèlerinages a été lancée par monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, 111e archevêque de Reims, nommé le 18 août 2018 par le pape François, photographie ancienne en noir et blanc, collection privée, avec l’aimable autorisation de madame Reine Druart †.
Les paroissiens se rendent également à Neuvizy (Ardennes), principalement en mai ou « mois de Marie », car le pèlerinage est dédié à Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Des familles de La Romagne à la sortie de messe à Notre-Dame-de-Bon-Secours à Neuvizy (Ardennes), lors d’un pèlerinage, photographie ancienne en noir et blanc, collection privée, avec l’aimable autorisation de madame Reine Druart †.
Ce sanctuaire marial rappelle par sa façade celle de Notre-Dame de Paris. Les habitants du canton de Chaumont-Porcien (Ardennes) les accompagnent, lors d’une journée spécialement organisée pour eux le mercredi 7 mai 1930.
La Vierge noire de Liesse (Aisne) est également fort honorée depuis le XIIe siècle par les Ardennais. Ainsi, le 22 juillet 1934, a lieu un déplacement dit « pèlerinage des gerbières[1] », regroupant l’ensemble des paroisses du département et quelque deux mille « pèlerines »[2], dont au moins quatre Romanaises[3].
Ce pèlerinage fort ancien a connu des temps d’arrêt avec la période révolutionnaire, ou durant la Première Guerre mondiale. Néanmoins, et même s’ils ne sont plus aussi fréquentés qu’au XIXe siècle, ces témoignages de foi sont ancrés chez les fidèles ardennais et leur apportent de l’espoir.
[1] « Charrette employée pour le transport des gerbes », d’après le Trésor de la langue française informatisé.
[2] Bien que qualifié de rare au féminin, cet emploi est attesté par le dictionnaire de l’Académie française. Il est de fait employé dans l’article « Le Pèlerinage des gerbières des Ardennes à Liesse », p. 338 (voir référence bibliographique ci-dessous).
[3] Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 62e année, n°33 du samedi 18 août 1934, p. 339, vue 13/20, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
D’autres se rendent les lundis de Pâques ou de la Pentecôte à celui de saint Walfroy[1], qui est plus éloigné.
[1] Walfroy le Stylite ou Vulflaïc né Wulfilaïc, propagateur de la religion dans les Ardennes.
En 1911, l’abbé Choppin, curé de Rocquigny (Ardennes), crée le pèlerinage des automobilistes et des cyclistes : sa paroisse est sous la protection de saint Christophe, patron des voyageurs puis des automobilistes. L’année suivante, une confrérie lui est consacrée.
Certes, à ce moment-là, il y a plus de bicyclettes que d’automobiles à La Romagne. Cela n’empêche pas la participation à cette fête, au cours de laquelle les habitants sortent la statue du saint. Ils la promènent processionnellement dans le village, précédée de la bannière.
Durant la Première Guerre mondiale, il n’est pas célébré. Mais l’hommage reprend après la victoire. L’affluence est telle que deux, puis trois jours, lui sont dédiés. La célébration a lieu le 25 juillet, ainsi que les jeudi et dimanche suivants.
Celle qui se déroule le 27 juin 1929 est sous la présidence de monseigneur Neveux (évêque d’Arsinoé[1]) : il y a une messe, un sermon, et une procession au cours de laquelle toutes les voitures présentes sont bénites. Lors des vêpres, les reliques de saint Christophe sont vénérées.
[1] Arsinoé d’Arcadie (Dioecesis Arsinoitana in Arcadia en latin) est un siège titulaire de l’Église catholique romaine. Il correspond à l’actuelle Médinet el-Fayoum en Egypte. L’ecclésiastique en a la charge du 16 juillet 1914 à sa mort le 7 septembre 1938.
Une dizaine de tracteurs est bénite par le curé de la paroisse, accompagné des enfants de chœur, photographie ancienne en couleurs d’après une diapositive, collection privée de l’abbé Pierre Médéric Buché † [fonds déposé à la mairie de La Romagne (Ardennes)], transmise par monsieur Yves Albertini †, conseiller municipal, avec l’aimable autorisation de monsieur René Malherbe, maire de la commune.
Au cours de cette journée, le religieux et le profane se mêlent, et ces manifestations populaires sont un des moyens employés par l’Eglise pour ancrer ou raviver la foi des fidèles.
La tradition de la bénédiction des tracteurs, qui se perpétue dans les Ardennes, est une occasion de rencontres et de partage, qui veut protéger les machines et assurer de belles récoltes, photographie ancienne en couleurs d’après une diapositive, collection privée de l’abbé Pierre Médéric Buché † [fonds déposé à la mairie de La Romagne (Ardennes)], transmise par monsieur Eric Lesein, avec l’aimable autorisation de monsieur René Malherbe, maire de la commune.
On trouve cette même volonté des autorités ecclésiastiques d’unir le temporel et le spirituel dans les bénédictions de la terre ou du matériel agricole.
La relève des agriculteurs romanais est en germe, photographie ancienne en couleurs d’après une diapositive, collection privée de l’abbé Pierre Médéric Buché † [fonds déposé à la mairie de La Romagne (Ardennes)], transmise par monsieur Yves Albertini †, conseiller municipal, avec l’aimable autorisation de monsieur René Malherbe, maire de la commune.
Celles-ci ont encore lieu dans les années soixante. Elles ne sont qu’une version plus contemporaine de la messe du Saint-Esprit, célébrée autrefois fin juillet pour attirer les grâces sur les récoltes.
Ce tracteur ne cache pas son attachement aux Ardennes, photographie ancienne en couleurs d’après une diapositive, collection privée de l’abbé Pierre Médéric Buché † [fonds déposé à la mairie de La Romagne (Ardennes)], transmise par monsieur Yves Albertini †, conseiller municipal, avec l’aimable autorisation de monsieur René Malherbe, maire de la commune.
Après la Première Guerre mondiale, il semble qu’un certain nombre d’initiatives soient prises de la part de l’Eglise pour rechristianiser les populations. Celles-ci s’appuient à La Romagne sur le pasteur du village, à travers l’organisation de manifestations comme celle de la Fête-Dieu, avec la confection de reposoirs[1] dans différents lieux du village. Il s’y ajoute les journées d’adoration perpétuelle.
[1] « Autel orné de fleurs et de feuillages, dressé sur le parcours d’une procession et sur lequel le prêtre expose le saint sacrement au cours d’une halte », selon le Trésor de la langue française informatisé.
Celles-ci se déroulent chaque année de 1921[1] jusqu’en 1939[2], en général en juillet ou en août. Le portail de l’église reste ouvert toute la journée, tandis que le prêtre et les fidèles se relaient pour prier le Christ devant le saint sacrement, symbolisé par l’hostie consacrée, exposée dans un ostensoir ou soleil.
[1] Une adoration perpétuelle est annoncée pour le lundi 29 août 1921 à La Romagne dans le calendrier liturgique (offices du 28 août au 3 septembre 1921). Voir Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 49e année, n° 17 du samedi 20 août 1921, page non paginée [128], vue 2/12, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
[2] Le memento de la quinzaine fait allusion à une adoration perpétuelle le jeudi 27 juillet 1939 à La Romagne. Voir Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 67e année, numéros 28-29 du samedi 22 juillet 1939, p. 213, vue 5/12, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
Il existe aussi des initiatives au niveau cantonal, avec la création dans la paroisse de Chaumont-Porcien (Ardennes) d’une section d’une organisation catholique féminine[1], comme il en existe alors plusieurs en France. Elles sont largement encouragées par l’archevêché, et leur prosélytisme se répand dans tout le canton.
[1] La Ligue patriotique des Françaises et la Ligue des femmes françaises (LFF) fusionnent en 1933. Elles deviennent alors la Ligue féminine d’action catholique française.
La Ligue patriotique des Françaises, dont le but est de promouvoir les croyances chrétiennes de la famille, compte en 1932 soixante-six adhérentes et dix dizainières[1] dans la section de Chaumont. Cette même année, un groupe est formé à La Romagne[2] et dans d’autres villages des Ardennes (Draize, Montmeillant, Chaumont et Rocquigny).
[1] Chacune doit recruter dix nouvelles inscrites, d’où ce nom.
[2] Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 60e année, n° 32 du samedi 6 août 1932, page 319, vue 7/8, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
En 1933, toutes les paroisses y ont adhéré. La Romagne compte alors quatre dizainières[1]. Les ligues connaissent de 1940 à 1942 un certain déclin, qui correspond à l’exode et aux difficultés du retour. Dans la période qui suit, elles reprennent avec zèle leur activité.
[1] Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMP-10685 < 1867-1943 >, Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 61e année, n° 1 du samedi 7 janvier 1933, p. 10, vue 18/26, consultable en ligne sur Gallica, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
En dehors de ce maillage du canton, le prêtre, lors de la messe, a l’occasion d’intéresser ses paroissiens à divers organismes, dont des œuvres pontificales missionnaires, pour lesquelles il effectue des quêtes. Le plus souvent, il s’occupe des trois suivantes :
- Œuvre pontificale de la Sainte-Enfance
- Œuvre des campagnes
- Œuvre pontificale de la propagation de la foi.
A plusieurs reprises, le nom du village apparaît dans les dons, que ce soit en 1933 ou en 1936, ce qui montre une générosité certaine pour celles-ci. C’est ainsi que sont versées les sommes de 92,20 et 116,70 francs à l’Œuvre pontificale de la propagation de la foi.
Le but de celle-ci est, dans le diocèse de Reims, de combattre l’ignorance et la superstition, d’étendre par les armes de la charité et de la prière, le règne de Jésus-Christ, c’est-à-dire le royaume de la paix, de la lumière et de la vraie civilisation.
Quant à l’Œuvre pontificale de la Sainte-Enfance, créée en 1843, elle s’adresse davantage aux très jeunes, leur demandant de verser quelques sous et de dire une courte prière. Les fonds ainsi récoltés sont destinés à sauver des enfants abandonnés à leur naissance, par exemple en Chine. La somme de 80 francs a été recueillie pour les deux années citées.
C’est le dimanche 5 juin 1960, jour de la Pentecôte, que se déroule, dans la paroisse, un rassemblement religieux ou Congrès eucharistique régional.
L’assemblée a pour but de renforcer les liens entre les croyants et le Christ par le biais de conférences, comme celles qui ont réuni les femmes dans l’église et les hommes dans la salle des fêtes. Ces réunions s’accompagnent de discussions et d’adoration du saint sacrement.
Le village s’est préparé de longue date à cet événement et, le jour venu, il est décoré de toutes parts de guirlandes, d’oriflammes, de verdure et de fleurs. L’archevêque de Reims est accueilli un peu avant l’entrée du village, puis escorté jusqu’à La Romagne.
Son cortège particulier comprend non seulement une délégation des pompiers à pied, mais aussi des membres de la municipalité et de la communauté paroissiale, montés sur des chevaux ardennais. Il prend place ensuite dans une voiture découverte.
Un autel est dressé sur la place du village (qui porte désormais le nom de Jean Malherbe), de manière à pouvoir accueillir les clercs et les enfants de chœur de tout le canton. Une foule énorme[1] s’y presse, avec les quelque huit cents fidèles qui assistent à la messe célébrée par monseigneur Bejot.
[1] Bibliothèque nationale de France, microfilm, MFILM 8-LC11-842 (7), Eglise catholique. Diocèse (Reims, Marne), Bulletin du diocèse de Reims : revue religieuse, historique et littéraire, 1e année, n° 1 (6 juil. 1867) -89e année, n° 12 (25 mars 1961), Reims : [s. n.], 1867-1961, 88e année, n° 13 du samedi 25 juin 1960, pages 156-158, texte reproduit d’après l’original de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, 8-LC11-842 (7).
Il y a également une procession du saint sacrement marquée par quatre stations, dont les reposoirs ont été élevés par les paroisses de La Romagne et des villages ardennais suivants : Fraillicourt, Remaucourt et Chaumont-Porcien. Cette religiosité populaire, autrefois fréquente dans les campagnes, a aujourd’hui quasiment disparu.