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Guerre mondiale (1914-1918) Militaires

Les natifs de La Romagne mobilisés en 1914-1918 (M-Z)

En souvenir du 21 février 1916 (début de la bataille de Verdun), le blog laromagne.info publie la liste des natifs de La Romagne mobilisés en 1914-1918…


Affiche de la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour les Ardennes françaises.
Affiche de la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour les Ardennes françaises.

Macquin, Brice Adolphe, menuisier puis épicier, classe de mobilisation 1900, n° matricule du recrutement 1013[1], né le 8 mai 1884 à La Romagne, fils de François Aristide Macquin et de Marie Sidonie Brodier.

Brice Adolphe Macquin a été maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de chemins de fer de l’Est. Il a fait une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 20 mars 1919. Il n’a pas sollicité la carte de combattant.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 185 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Le 16e régiment de dragons a occupé la caserne Jeanne-d'Arc à Reims jusqu'en 1914.
Le 16e régiment de dragons a occupé la caserne Jeanne-d’Arc à Reims jusqu’en 1914.

Macquin, Joseph Emile, cultivateur, classe de mobilisation 1906, n° matricule du recrutement 157[1], né le 27 mars 1890 à La Romagne, fils de François Aristide Macquin et Marie Sidonie Brodier.

Joseph Emile Macquin est au 16e régiment de dragons puis au 9e de dragons, avant de rejoindre le 1er groupe de remonte. Il est touché à la joue gauche et au thorax par éclats d’obus le 9 janvier 1918 : « Grenadier d’élite, blessé à son poste qu’il a occupé avec beaucoup de décision et courage sous un bombardement très violent (certificat n°21/4 par ordre du régiment n°27 au 1er février 1918) ». Il a fait une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 29 mai 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 234 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Portrait en uniforme de Paul Eugène Macquin, parti le 12 novembre 1895 au 161e régiment d'artillerie (collection privée, avec l'aimable autorisation de monsieur Raphaël Lacaille).
Portrait de Paul Eugène Macquin, parti le 12 novembre 1895 au 161e régiment d’artillerie (collection privée, avec l’aimable autorisation de monsieur Raphaël Lacaille).

Macquin, Paul Eugène, vannier, classe de mobilisation 1891, n° matricule du recrutement 1882[1], né le 1er mars 1874 à La Romagne, fils d’Antoine Jude Macquin et de Marie Elvire Devie.

Paul Eugène Macquin est mobilisé au 46e régiment territorial d’infanterie. Il effectue une campagne contre l’Allemagne du 1er août 1914 au 22 novembre 1914. Il est libéré des obligations militaires comme père de six enfants. Il sera rappelé le 5 mars 1915 au 46e régiment d’infanterie territoriale mais sera renvoyé dans ses foyers à la même date.

Le monument aux Morts des 132e, 332e et 46e d’infanterie a été transféré en 1933 place-Léon Bourgeois.
Le monument aux Morts des 132e, 332e et 46e d’infanterie a été transféré en 1933 place Léon-Bourgeois à Reims.

[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1201 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Pendant la première guerre mondiale, le cheval ardennais est très sollicité pour tirer les chariots d'artillerie (photographie d'illustration).
Pendant la première guerre mondiale, le cheval ardennais est très sollicité pour tirer les chariots d’artillerie (photographie d’illustration).

Marandel, Célestin Alfred, maréchal-ferrant, classe de mobilisation 1890, n° matricule du recrutement 403[1], né le 28 octobre 1870, fils de Jean Louis Marandel et de Marie Ernestine Millet.

Célestin Alfred Marandel est convoqué dès la mobilisation à la commission de réquisition des chevaux et voitures du camp de Châlons, puis libéré le 12 août 1914. Il reste ensuite en pays envahi pendant toute l’occupation allemande.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1159 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Grade de caporal ou brigadier.
Grade de caporal ou brigadier.

Marandel, Ernest Florentin, classe de mobilisation 1894, boulanger (« sait cuire »), n° matricule du recrutement n° 1896[1], né le 4 janvier 1874 à La Romagne, fils de Jean Louis Marandel et de Marie Ernestine Millet.

Ernest Florentin Marandel, caporal depuis le 1e décembre 1897, est mobilisé à la 6e section de COA[2], passe ensuite à la 1ère section de COA le 1er février 1916, puis à la 17ème section de COA le 16 mars 1917. Il effectue une campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 10 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1201 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

[2] Commis et ouvriers militaires d’administration.


Affiche de la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour la destination de Charleville.
Affiche de la Compagnie des chemins de fer de l’Est pour la destination de Charleville.

Mauroy, Frédéric Henri, manœuvrier, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 239[1], né le 31 octobre 1887 à La Romagne, fils de Louis Alfred Mauroy et de Marie Léonie Devie.

Frédéric Henri Mauroy est maintenu dans son emploi de temps de paix au titre des sections des chemins de fer de campagne du 2 août 1914 au 23 octobre 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 207 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


L'Agence internationale des prisonniers de guerre est un service du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) fondé en 1914.
L’Agence internationale des prisonniers de guerre est un service du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) fondé en 1914.

Mauroy, Henri Alphonse, menuisier en voitures puis charron carrossier, industriel, permis de conduire 8178 (toutes voitures) classe de mobilisation 1900, n° matricule du recrutement 1001[1], né le 28 juin 1884 à La Romagne, fils de Napoléon Mauroy et d’Irma Varlet. 

Henri Alphonse Mauroy est mobilisé au 5e régiment d’artillerie à pied. Il est fait prisonnier à Givet[2] le 26 août 1914 et passe sa captivité à Konigsbrück. Il est rapatrié le 28 décembre 1918 puis rejoint le 5e régiment d’artillerie en janvier 1919. Il a fait une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 18 mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 185 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne. Voir aussi les archives départementales des Ardennes, 3R2 160 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 3R = anciens combattants et victimes de guerre].

[2] Le dossier d’ancien combattant dit « à Longwy ».


Un entonnoir (ici sur la crête des Éparges) est une cavité artificielle creusée par des mines ou des obus.
Un entonnoir (ici sur la crête des Éparges) est une cavité artificielle creusée par des mines ou des obus.

Mauroy, Louis Emile, couvreur puis plombier, conducteur d’automobiles, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 356[1], né le 9 mai 1881 à La Romagne, fils de Napoléon Mauroy et d’Irma Varlet.

Louis Emile Mauroy est mobilisé au 132e Régiment d’infanterie. Caporal le 24 mars 1915, il est détaché à la maison Barthe à Toulouse le 10 mars 1916. Il passe au 23e régiment d’artillerie le 1er juillet 1917. Il est détaché une seconde fois le 25 février 1918 dans une fabrique de Pont-de-Claix (Isère). Il passe le 28 février au 147e régiment d’infanterie. Il, est blessé aux Éparges le 5 avril 1915 par balle au coude gauche. Son congé de démobilisation date du 2 mars 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1272 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6347738, Historique du 37e régiment territorial d'infanterie pendant la guerre 1914-1918, Nancy ; Paris ; Strasbourg : Berger-Levrault, [19..], 18 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-179772, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6347738, Historique du 37e régiment territorial d’infanterie pendant la guerre 1914-1918, Nancy ; Paris ; Strasbourg : Berger-Levrault, [19..], 18 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-179772, consultable en ligne sur Gallica.

Mauroy, Louis Paul, garçon charcutier, classe de mobilisation 1896, n° matricule du recrutement 392[1], décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze, né le 13 juillet 1876 à La Romagne, fils de Pierre Evangéliste Mauroy et de Marie Léa Bolle.

Commémoration philatélique du centenaire de la croix de guerre.
Commémoration philatélique du centenaire de la croix de guerre 1914-1918.

Louis Paul Mauroy est mobilisé au 37e territorial d’infanterie. Ensuite, il passe au 204e régiment d’infanterie le 28 janvier 1915, puis au 27e régiment d’infanterie territoriale le 17 juin 1917. Il a été blessé le 14 juin 1915 à Notre-Dame-de-Lorette (plaies par éclats d’obus). Il a été cité à l’ordre du régiment n° 131 en date du 21 octobre 1917. Son congé de démobilisation date du 27 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1220 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6347911, Historique du 6e escadron du train des équipages militaires. Campagne 1914-1918, Châlons-sur-Marne : Impr. A. Robat, 1922, 24 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-181186, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6347911, Historique du 6e escadron du train des équipages militaires. Campagne 1914-1918, Châlons-sur-Marne : Impr. A. Robat, 1922, 24 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-181186, consultable en ligne sur Gallica.

Mauroy Paulin Pierre, charpentier, classe de mobilisation 1898, n° matricule du recrutement 2190[1], né le 19 avril 1878 à la Romagne, fils de Pierre Evangéliste Mauroy et de Marie Léa Bolle.

La garde mobile de la Marne est l'ancêtre de l'infanterie territoriale développée pendant la première guerre mondiale.
La garde nationale mobile est l’ancêtre de l’infanterie territoriale développée pendant la première guerre mondiale.

Paulin Pierre Mauroy rejoint tout d’abord le 6e escadron du train, puis est détaché auprès de la maison A. Masson : matériel de guerre du génie, rue Preuilly à Auxerre. II passe au 46e régiment d’infanterie le 1er juillet 1917. Il est en congé de démobilisation le 27 février 1919. Il a effectué une campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 1er décembre 1915.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1 R 1246 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6216971, 9e Régiment du génie : historique de la compagnie 6/1 pendant la guerre 1914-1918, Nancy ; Paris ; Strasbourg : Imprimerie Berger-Levrault, [19..], 16 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320394, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6216971, 9e Régiment du génie : historique de la compagnie 6/1 pendant la guerre 1914-1918, Nancy ; Paris ; Strasbourg : Imprimerie Berger-Levrault, [19..], 16 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320394, consultable en ligne sur Gallica.

Millet, Irénée Alfred, ouvrier agricole, classe de mobilisation 1890, n° matricule du recrutement 400[1], né le 21 avril 1870, fils de François Xavier Millet et d’Elisabeth Esther Deville.

Irénée Alfred Millet a été mobilisé, alors que son pays était envahi. Il rejoint le 9e régiment de génie le 7 septembre 1914. Il est renvoyé dans ses foyers en décembre 1914, mais est rappelé toujours au 9e régiment du génie à partir d’avril 1915. Il passe ensuite au 1er puis au 5e avant d’être affecté au 37e régiment d’infanterie en novembre 1917, pour être ensuite détaché agricole compagnie B à la préfecture de Troyes (Aube). Il est renvoyé dans ses foyers le 1er décembre 1918. Il a effectué des campagnes contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 12 décembre 1914 puis du 1er Avril au 26 août 1917.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1159 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6253889, 6e Groupe d'artillerie à pied d'Afrique : historique du corps pendant la campagne contre l'Allemagne 1914-1919, Alger : impr de Imbert, [19..], 76 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320980, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6253889, 6e Groupe d’artillerie à pied d’Afrique : historique du corps pendant la campagne contre l’Allemagne 1914-1919, Alger : impr de Imbert, [19..], 76 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320980, consultable en ligne sur Gallica.

Millet, Edmond Abel, ouvrier agricole, classe de mobilisation 1895, n° matricule du recrutement 736[1], né le 27 février 1877 à La Romagne, fils de François Xavier Millet et d’Elisabeth Esther Deville.

Edmond Abel Millet a d’abord été mobilisé au 5e régiment d’artillerie à pied. Il passe ensuite au 6e groupe d’artillerie à pied d’Afrique puis au 10e régiment d’artillerie à pied. Son congé de démobilisation commence le 31 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1232 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Le lundi 21 février 1916 à 7 h 15, un déluge de feu s'abat sur Verdun.
Le lundi 21 février 1916 à 7 h 15, un déluge de feu s’abat sur Verdun.

Noël, Jean-Baptiste Hubert, ouvrier agricole puis mécanicien sur locomotive, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 127[1], décoré de la croix de guerre, carte du combattant n° 11388 délivrée le 28 mars 1935, né le 7 juin 1885 à La Romagne, fils de Pierre Emile Noël et de Clémence Mauroy.

Le fort de Vaux est aujourd'hui un lieu mémoriel (jeton frappé par la Monnaie de Paris).
Le fort de Vaux est aujourd’hui un lieu mémoriel (jeton frappé par la Monnaie de Paris).

Jean Baptiste Hubert Noël est mobilisé au 19e régiment de chasseurs (le 3 août 1914). Ensuite, il passe au 10e régiment de chasseurs (le 17 février 1915), au 4e régiment des chasseurs d’Afrique (le 31 juillet 1915), au 97e régiment d’infanterie (le 7 septembre 1915), au 152e régiment d’infanterie (le 9 novembre 1916), et enfin au 68e régiment d’artillerie (le 18 septembre 1917). Il est cité à l’ordre du 152e régiment d’infanterie n° 100 en date du 14 juin 1917 : « Fusilier mitrailleur d’un courage et d’un sang-froid au-dessus de tout éloge. S’est distingué d’une façon toute particulière le 28 mai 1917 pendant l’attaque et au moment de la contre-attaque ». Il a été blessé par éclats d’obus à Vaux (Meuse).


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 193 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

Barrette Dixmude de la croix de guerre 1914-1918.
Barrette Dixmude de la croix de guerre 1914-1918.

Carte illustrée allemande de 1914-1918 par Wilhelm-Rögge (1870-1946).
Carte postale allemande du dessinateur de presse Wilhelm-Rögge (1870-1946).

Pagnié, Antoine Elie, cultivateur, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 192[1], né le 16 février 1888 à La Romagne, fils de Jules Pagnié et de Marie Adeline Alixe Noiret.

Antoine Elie Pagnié été convoqué à la mobilisation générale puis renvoyé dans ses foyers le 18 août 1914. Rappelé le 7 novembre 1914, il n’a pas rejoint son régiment : il est présumé être resté en pays envahi, pris dans les lignes allemandes à La Romagne le 28 août 1914 (selon l’avis de la gendarmerie de Chaumont-Porcien en date du 1er mai 1919).


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 215 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Archives municipales de Toulouse, 16Fi22/63, vue intérieure du bâtiment de l'usine de produits explosifs, dite la Poudrerie nationale, photographie consultable en ligne.
Archives municipales de Toulouse, 16Fi22/63, vue intérieure du bâtiment de l’usine de produits explosifs, dite la Poudrerie nationale, ouvrières en habit de travail blanc avec coiffe, photographie numérisée consultable en ligne.

Pagnié, Frédéric Lucien, cultivateur puis propriétaire éleveur, classe de mobilisation 1897, n° matricule du recrutement 315[1], né le 24 septembre 1885 à La Romagne, fils de Jules Pagnié et de Marie Adeline Noiret.

Frédéric Lucien Pagnié est mobilisé au régiment d’infanterie de Toulouse (ville dans laquelle il réside alors). Il est ensuite au 57e régiment d’artillerie, puis détaché à la poudrerie de Toulouse avant d’être au 14e régiment d’infanterie (le 1er juillet 1917). Il est démobilisé le 4 avril 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 193 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6216904, Historique du 14e régiment d'infanterie, Toulouse : Imprimerie et librairie Edouard Privat, 1920, 110 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-324147, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6216904, Historique du 14e régiment d’infanterie, Toulouse : Imprimerie et librairie Edouard Privat, 1920, 110 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-324147, consultable en ligne sur Gallica.

La Fondation des aveugles de guerre redonne l'espoir aux victimes de confits qui ont perdu la vue.
La Fondation des aveugles de guerre redonne l’espoir aux victimes de confits qui ont perdu la vue.

Petitti, François Désiré, patron boulanger, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 2288[1], né le 18 septembre 1884 à La Romagne, fils de Bernard Petitti et de Marie Angèle Dupont.

François Désiré Petitti, borgne de l’œil droit, est tout d’abord exempté par la commission de réforme mais, le 26 mai 1917, il doit rejoindre la 22e section COA[2]. Il est placé ensuite en sursis du 15 janvier au 30 juin 1918. Mais ce sursis est annulé et il rentre au corps le 13 avril 1918. Il est démobilisé en mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 186 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

[2] Commis et ouvriers militaires d’administration.


Médaille des 46e, 132e et 332e régiments d'infanterie.
Médaille des 46e, 132e et 332e régiments d’infanterie.

Roncin, Calixte Sulpice, maréchal-ferrant, classe de mobilisation 1894, n° matricule du recrutement 1887[1], né le 2 novembre 1874, fils de Chrysostome Sulpice Roncin et de Stéphanie Fressencourt.

Calixte Sulpice Roncin, mobilisé au 46e territorial d’infanterie, est libéré le 20 août 1914. Il a effectué une campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 20 août 1914. Il est décédé le 15 août 1917 à Labry (Meurthe et Moselle).


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1201 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Croix de guerre 1914-1918 (revers).
Croix de guerre 1914-1918 (revers).

Sinet, Jules, ouvrier agricole, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 17[1], décoré de la croix de guerre avec une citation à l’ordre du régiment, carte du combattant n° 10158, né le 24 mai 1879 à La Romagne, fils de Paulin Sinet et de Marie Olive Lelong.

Chemin de fer industriel de la plaine Saint-Denis et d'Aubervilliers.
Chemin de fer industriel de la plaine Saint-Denis et d’Aubervilliers.

Jules Sinet est mis en sursis d’appel (prolongé jusqu’au 31 janvier 1917) au titre de la société anonyme du chemin de fer industriel de la plaine Saint-Denis et d’Aubervilliers. Il est ensuite détaché au 19e régiment de chasseurs à cheval, puis au 72e régiment d’infanterie comme éclaireur monté. Il est démobilisé le 30 janvier 1919. Il a obtenu une citation : « A, sous un bombardement d’une extrême violence, assuré la liaison avec un bataillon engagé dans des circonstances particulièrement difficiles ».


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 149 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Le Souvenir français est une association créée en 1887 qui entretient la mémoire des soldats morts pour la France.
Le Souvenir français entretient la mémoire des soldats morts pour la France.

Vuilmet, Lucien Hubert, vannier, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 1009[1], né le 18 mai 1884 à La Romagne, fils de Pierre Marcellin Vuilmet et d’Appolline Adoxie Noël.

Lucien Hubert Vuilmet a été maintenu dans son emploi de temps de paix au titre des sections des chemins de fer de l’Est. Il a effectué une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 20 mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 185 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.