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Guerre mondiale (1914-1918) Militaires

Les natifs de La Romagne mobilisés en 1914-1918 (A-F)

En souvenir du 21 février 1916 (début de la bataille de Verdun), le blog laromagne.info publie la liste des natifs de La Romagne mobilisés en 1914-1918…


Désiré Vital Bonhomme en tenue de sapeur du génie (collection privée, © 2020 laromagne.info par Marie-Noëlle ESTIEZ BONHOMME).
Désiré Vital Bonhomme en tenue de sapeur du génie (collection privée, © 2020 laromagne.info par Marie-Noëlle ESTIEZ BONHOMME).

Bonhomme, Désiré Vital, charpentier, classe de mobilisation 1896, n° matricule du recrutement 2146[1], décoré de la croix de guerre, carte du combattant délivrée le 14 août 1930, né le 14 février 1880 à La Romagne, fils de Barthélemy Bonhomme et d’Elisabeth Olive Dupont.

Croix de guerre 1914-1918 (avers).
Croix de guerre 1914-1918 (avers).

Désiré Vital Bonhomme, affecté au 132e régiment d’infanterie, est rappelé à l’activité par la mobilisation générale (décret du 1er août 1914) et arrive au corps le 12 août 1914 dans la 19e compagnie du 132e d’infanterie, unité combattante. Il y restera apparemment jusque fin septembre ou début octobre 1915.

132e régiment d'infanterie (monument aux morts à Reims).
132e régiment d’infanterie (monument aux morts à Reims).

Ce régiment du 132e est en garnison à Reims. Il se met en route pour se porter vers la Belgique par étapes successives sous une chaleur accablante. Le 23 août au soir, il franchit la frontière et bivouaque entre Sartiau et Beaumont. Dans le lointain, des villages sont en feu. Le 24 août, il reçoit le baptême du feu et se dirige le soir sur Berelles, puis atteint Saint-Hilaire-sur-Helpe. Les jours suivants sont pénibles en raison de la fatigue, de l’encombrement des routes et du manque de ravitaillement. Du 2 au 4 septembre, il suit le mouvement général de retraite et livre un rude combat à Courboin. Le recul se poursuit, et le régiment se retrouve aux environs de Villers-Saint-Georges.

Le 12 au soir, il atteint Trigny (au nord-ouest de Reims) et, le lendemain, il doit se porter sur Prouvais. Il n’y reste pas et, à la suite de combats et sous le feu ennemi, il se porte sur Berry-au-Bac où il franchit l’Aisne. En octobre, il se trouve dans la région sud de Soissons. Le 13, il relève la tranchée entre Vailly et Soupir. Les bombardements sont incessants et le 30, il est cantonné à Limé où il se reforme durant les jours suivants. A partir du 7 novembre, il relève des fractions du premier corps d’armée dans les tranchées entre Vailly et Cys. Durant de longs mois, les soldats ne vont connaître que la vie de tranchées.

La cuirasse, le pot-en-tête et le sigle RF (République française) forment un ensemble typique du casque Adrian de sapeur du génie (modèle de 1915).
La cuirasse, le pot-en-tête et le sigle RF (République française) sont typiques du casque Adrian de sapeur du génie (modèle de 1915).

Désiré Vital Bonhomme rejoint ensuite le 1er génie compagnie 22/63 (le 1er octobre 1915) puis le 21e génie compagnie 22/63 (le 1er juillet 1917). Il est évacué le 1er août 1917 pour blessure à la jambe reçue à Verdun. A ce moment-là, il a le grade de maître-ouvrier. C’est une distinction traditionnelle spécifique de l’arme du génie, qui reconnaît par-là les qualités professionnelles du soldat, bien que le grade officiel soit celui de sapeur.

Bibliothèque de l'Institut de France, ms. 7755, croquis de guerre d’un sapeur, 1914-15-16, Champagne et Argonne, par A. Gayraud, sous-officier, sapeur du 1er génie, vingt-neuf aquarelles de formats divers collées sur des cartons forts gris ou bruns, ensemble consultable en ligne.
Bibliothèque de l’Institut de France, ms. 7755, Croquis de guerre d’un sapeur, 1914-15-16, Champagne et Argonne, par A. Gayraud, sous-officier, sapeur du 1er génie, vingt-neuf aquarelles de formats divers collées sur des cartons forts gris ou bruns, ensemble consultable en ligne.

La compagnie 22/63 va avoir plusieurs citations, la première à l’ordre du 32e corps d’armée n° 672/A du 10 octobre 1917 : « A toujours fait preuve d’un entrain et d’un courage dignes d’admiration sous la conduite de son chef le capitaine Chalon ; s’est fait particulièrement remarquer par sa ténacité au cours des attaques du 20 août et du 8 septembre 1917 ; a continué ses belles traditions et n’a cessé de montrer les plus précieuses qualités militaires en travaillant sans relâche avec un calme qui ne s’est jamais démenti sous des bombardements journaliers d’une extrême violence et dans des nappes de gaz toxiques. Malgré des pertes sévères, a rempli à l’entière satisfaction de tous, les missions qui lui ont été confiées. Superbe unité, d’un moral des plus élevés, dont le dévouement et l’esprit de sacrifice sont au-dessus de tout éloge ».

Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, 398AP/36, Tirage gélatino-argentique, masques à oxygène mis au point par le docteur Sicard (1917-1918).
Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, 398AP/36, tirage gélatino-argentique, masques à oxygène du docteur Sicard (1917-1918).

L’unité reçoit une nouvelle citation à l’ordre de la 3e armée n° 514 du 19 septembre 1918 : « Sous l’énergique impulsion de son chef le capitaine Chalon, la compagnie 22/63 du 21e régiment de génie a continué ses belles traditions et n’a cessé de montrer les plus précieuses qualités militaires. Engagée dans la région de Monchy-Humières, a assuré dans des conditions particulièrement pénibles la construction des passerelles sur l’Aronde, a ensuite coopéré à la défense des positions et contribué par sa bravoure à briser les efforts ennemis pendant les journées du 9 au 11 juin 1918. Le 28 août 1918, brillamment entraînée par son chef le capitaine Paul Chalon, électrisée par l’attitude du sous-lieutenant Gaston Rey, a organisé le franchissement d’une rivière sans souci des lourdes pertes que lui faisaient subir quatre mitrailleuses ennemies installées sous casemate à moins de 50 m. A réussi à assurer avec des moyens de fortune, le passage de tout un bataillon, enthousiasmé par l’attitude héroïque de ses sapeurs ».


Fourragère aux couleurs de la croix de Guerre 1914-1918.
Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

Le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre a été conféré à la compagnie 22/63 par ordre n° 132F du Général en chef commandant, en date du 3 octobre 1918. Désiré Vital Bonhomme est évacué le 22 mai 1918 pour éclats de grenade à la main gauche avec plaie profonde reçus à « Bois-le-Prêtre » (ambulance 5/69) puis pour blessures [sans plus de précisions] au cours d’opérations militaires (ambulance 15/17) et le 26 juillet 1918 pour avoir été atteint par le gaz moutarde (ypérite) à Soissons. En congé de démobilisation le 21 février 1919.

Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle (Priesterwald pour les Allemands) est un lieu emblématique pour la violence de ses combats (proximité des lignes adverses, combats au corps-à-corps, utilisation de lance-flammes et de gaz de combat et recours au fourneau  de mine pour les explosifs).
Bois-le-Prêtre en Meurthe-et-Moselle (Priesterwald pour les Allemands) est un lieu emblématique pour la violence de ses combats (proximité des lignes adverses, combats au corps-à-corps, utilisation de lance-flammes et de gaz de combat et recours au fourneau de mine pour les explosifs).

[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1266 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne. Voir aussi les archives départementales des Ardennes, 3R2 28 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 3R = anciens combattants et victimes de guerre].


La seconde bataille de Champagne oppose les troupes françaises et les troupes allemandes à partir du 25 septembre 1915 (carte postale ancienne).
La seconde bataille de Champagne oppose les troupes françaises et allemandes à partir du 25 septembre 1915 (carte postale ancienne).

Carbonneaux, Adolphe Alfred Edmond, valet de chambre, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 2212[1], né le 17 avril 1878 à La Romagne, fils d’Auguste Adolphe Carbonneaux et de Marie Domitille Chanonier.

Adolphe Alfred Edmond Carbonneaux, affecté au 150e régiment d’infanterie, tué à l’ennemi le 26 septembre 1915 lors de la bataille de Champagne, est cité pour son action héroïque sur le monument aux morts de la Romagne.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1246 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bataille de Verdun (21 février-18 décembre 1916), timbre de 2016.
Bataille de Verdun (21 février-18 décembre 1916), timbre de 2016.

Carbonneaux, Marceaux Alfred, peintre en bâtiment, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 618[1], décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire par décret du 23 octobre 1933, carte du combattant n° 13579, né le 17 février 1891 à La Romagne, fils de Nicolas Arsène Carbonneaux et de Marie Léa Rose Mauroy.

Médaille militaire (avers).
Médaille militaire (avers).

Marceaux Alfred Carbonneaux a participé à une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 31 octobre 1917. Blessé par éclats d’obus le 27 février 1916 au Fort de Vaux (Meuse) et atteint d’une plaie à la main gauche, il est cité à l’ordre du régiment n°9 du 31 mai 1916 « Soldat plein d’allant et de crânerie s’offrant toujours pour les missions périlleuses. A rempli son rôle d’agent de liaison volontaire avec le plus complet mépris du danger du 21 au 27 février. A été grièvement blessé ». Il a d’ailleurs été réformé suite à ses blessures (pour limitations des mouvements du poignet et des mouvements des doigts) par la commission de Toulouse le 25 juin 1917.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 248 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne. Voir aussi les archives départementales des Ardennes, 3R 241 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 3R = anciens combattants et victimes de guerre].

Le fort de Vaux est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916 (carte postale ancienne).
Le fort de Vaux est un haut lieu de la bataille de Verdun (carte postale ancienne).

Des centaines de milliers d'hommes ont été mobilisés dès 1914 pour le service de la garde des voies de communication (aquarelle par André Marcy).
Des centaines de milliers d’hommes ont été mobilisés en août 1914 pour le service de la garde des voies de communication (aquarelle par André Marcy).

Carbonneaux, Nicolas Aristide, domestique, classe de mobilisation 1889, n° matricule du recrutement 1545[1], né le 22 avril 1869 à La Romagne, fils de Pierre Hubert Carbonneaux et de Marie Célina Bolle.

Nicolas Aristide Carbonneaux, mobilisé, est affecté au service des gardes des voies de communication. Il est libéré le 24 novembre 1914 puis est convoqué en avril 1915 et détaché en 1917 comme métayer à Sermiers (Marne). Il est renvoyé dans ses foyers le 30 novembre 1918. Il a participé à des campagnes contre l’Allemagne du 1er août 1914 au 22 novembre 1914 puis du 20 avril 1915 au 2 mars 1917.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1151 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Le dessin de Benjamin Rabier fait allusion à l'obusier de 420 mm de diamètre et de 16 calibres de long surnommé « la grosse Bertha ».
Le dessin de Benjamin Rabier fait allusion à l’obusier de 420 mm de diamètre surnommé « la Grosse Bertha ».

Champenois, Arthur, cultivateur, classe de mobilisation non indiquée, n° de matricule du recrutement 1016[1], né le 7 octobre 1882 à La Romagne, fils d’Ernest Joseph Champenois et Marie Léonie Ingebos.

Arthur Champenois a été mobilisé au 164e régiment d’infanterie, puis au 54e le 28 juillet 1916. Il a reçu une blessure de guerre par éclats d’obus. Il a dû subir une énucléation de l’œil droit. L’acuité visuelle de son œil gauche a été réduite à la perception lumineuse.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 185 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

La Fondation des aveugles de guerre reprend l'héritage de l'union créée le 18 décembre 1918 et reconnue d’utilité publique par décret du 9 avril 1921.
La Fondation des aveugles de guerre reprend l’héritage de l’union créée le 18 décembre 1918 et reconnue d’utilité publique par décret du 9 avril 1921.

Chemins de fer de l'Est Ardennes françaises visite champs de batailles de 1918 (affiche).
La Compagnie des chemins de fer de l’Est (Ardennes françaises) a organisé après 1918 des visites des champs de batailles.

Chrétien, Eugène Jean Baptiste, ouvrier agricole, classe de mobilisation non indiquée, n° de matricule du recrutement 81[1], né le 20 mars 1883 à La Romagne, fils de Jean Baptiste Venant Chrétien et de Marie Désirée Cugnard.

Eugène Jean Baptiste Chrétien a été affecté aux chemins de fer de l’Est comme poseur de rails. Il a participé à une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 20 mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 177 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


La Macérienne, qui tire son nom des habitants de Mézières (dont la commune n'avait pas encore fusionnée avec Charleville), est une des usines Clément Bayard (carte postale ancienne).
La Macérienne, qui tire son nom des habitants de Mézières (dont la commune n’avait pas encore fusionnée avec Charleville), est une des usines Clément Bayard (carte postale ancienne).

Chrétien, Gustave Henri, employé de commerce puis cultivateur, classe de mobilisation non indiquée, n° de matricule du recrutement 245[1], né le 25 décembre 1887 à La Romagne, carte du combattant, fils de Jean-Baptiste Chrétien et de Marie Désirée Cugnard.

Archives départementales des Hauts-de-Seine, 24FI116, affiche de l’illustrateur Louis-Charles Bombled pour une bicyclette militaire de Clément Paris cycles et automobiles [vers 1910].

Gustave Henri Chrétien, mobilisé au 2e bataillon du 46e Régiment d’artillerie, est ensuite affecté au 161e régiment d’infanterie (le 17 avril 1915). Il est évacué en Champagne pour maladie fin septembre 1915. Il est alors détaché aux établissements Clément Bayard (le 23 octobre 1915). Il rejoint le 71e régiment d’infanterie le 20 juin 1916, puis le 25e régiment d’infanterie le 30 mai 1917. Plus tard, il est affecté à des sections de COA[2]. Il est intoxiqué par des gaz en août 1917. Il a participé à une campagne contre l’Allemagne à partir du 2 août 1914 et a été démobilisé le 18 juillet 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 207 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne. Voir aussi les archives départementales des Ardennes, 3R2 49 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 3R = anciens combattants et victimes de guerre].

[2] Commis et ouvriers militaires d’administration.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6239483, Historique du 5e régiment d'artillerie à pied pendant la guerre 1914-1918, Paris ; Nancy ; Strasbourg : Berger-Levrault, [19..], 60 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-323730, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6239483, Historique du 5e régiment d’artillerie à pied pendant la guerre 1914-1918, Paris ; Nancy ; Strasbourg : Berger-Levrault, [19..], 60 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-323730, consultable en ligne sur Gallica.

Chrétien, Pierre Firmin, vannier, classe de mobilisation 1895, n° matricule du recrutement 798[1], né le 26 novembre 1875 à La Romagne, fils de François Emile Chrétien[2] et de Marie Désirée Cugnard.

Pierre Firmin Chrétien passe du 5e au 3e régiment d’artillerie à pied le 7 mai 1916, puis au 70e régiment d’artillerie lourde grande puissance le 1er août 1917. Il a participé à une campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 22 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims,1R 1210 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

[2] Jean Baptiste Venant Chrétien d’après les archives départementales des Ardennes, 2E 369 6 [série E = état civil, officiers publics et ministériels, sous-série 2E = documents de l’état civil en provenance du greffe du tribunal de grande instance de Charleville, cote 369 = fonds concernant La Romagne, sous-cote 6 = décennie 1873-1882].


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6336301, 2e Escadron du train des équipages militaires : 2e corps d'armée : historique guerre 1914-1918, Amiens : Maurice Laforest imprimeur, [vers 1920], 40 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-181268, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6336301, 2e Escadron du train des équipages militaires : 2e corps d’armée : historique guerre 1914-1918, Amiens : Maurice Laforest imprimeur, [vers 1920], 40 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-181268, consultable en ligne sur Gallica.

Couvin, Armand Joseph, domestique puis cultivateur, classe de mobilisation non indiquée, n° de matricule du recrutement 236[1], né le 3 novembre 1882, fils d’Alfred Fulgence Couvin et de Marie Eugénie Champenois.

Armand Joseph Couvin se trouve en novembre 1914 au 2e escadron du train des équipages puis passe au 82e régiment d’artillerie lourde, avant d’intégrer le 18 décembre 1918 le 85e régiment d’artillerie lourde. Il a été démobilisé le 3 mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 165 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Diplôme de garde-voie édité par Marcel Daguet, estampe en couleurs (1917).
Diplôme de garde-voie édité par Marcel Daguet, estampe en couleurs (1917).

Devie, Auguste Gustave, domestique, classe de mobilisation 1887, n° matricule du recrutement 1898[1], né le 15 août 1867 à La Romagne, fils de Nicolas Devie et de Marie Eugénie Lebrun.

Auguste Gustave Devie a été mobilisé et affecté au service des gardes des voies de communication. Il a été délivré de ses obligations le 2 septembre 1914. Il est pris dans les lignes allemandes le 7 septembre. Il ne sera libéré de l’occupation que le 6 novembre 1918. Il a participé à une campagne contre l’Allemagne du 1er août 1918 au 2 septembre 1914.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1131 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Infirmerie et mess des officiers à Mailly-le-Camp, où le baraquement des troupes est organisé depuis 1900 (carte postale ancienne).
Infirmerie et mess des officiers à Mailly-le-Camp, où le baraquement des troupes est organisé depuis 1900 (carte postale ancienne).

Devie, Jean Baptiste Alfred, berger puis cultivateur, classe de mobilisation 1902, n° de matricule du recrutement 195[1], né le 24 février 1888 à La Romagne. Fils de Charles Victor Devie et de Marie Ursule Jennepin.

Jean Baptiste Alfred Devie, mobilisé au 161e régiment d’infanterie, part en convalescence durant 2 mois (du 25 août au 24 octobre 1914 à Chaumont-Porcien). Prisonnier civil, il est évacué par le centre de rapatriement du camp de Mailly. Il passe au 94e régiment d’infanterie le 23 janvier 1919 et est en congé de démobilisation en juillet 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 215 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


La Compagnie des chemins de fer de l'Est convie la France à commémorer la victoire de Verdun (affiche ancienne).
La Compagnie des chemins de fer de l’Est convie la France à commémorer la victoire de Verdun (affiche ancienne).

Devie, Louis Aristide, ouvrier de culture, classe de mobilisation 1908, n° matricule du recrutement 226[1], né le 8 juin 1887 à La Romagne. Fils de Paul Emile Devie et Marie Armande Delaitre.

Louis Aristide Devie est maintenu dans son emploi de temps de paix au titre des sections de campagne de la compagnie des chemins de fer de l’Est du 2 août 1914 au 23 octobre 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 207 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6361616, Historique du 82e R. A. L., Paris : H. Charles-Lavauzelle, 1920, 19 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320813, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6361616, Historique du 82e R. A. L., Paris : H. Charles-Lavauzelle, 1920, 19 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2011-320813, consultable en ligne sur Gallica.

Devie, Lucien Jude, ouvrier agricole, classe de mobilisation 1893, n° matricule du recrutement 365[1], né le 15 avril 1873, fils naturel d’Eugénie Arthémise Deville.

Lucien Jude Devie est mobilisé au 5e régiment d’artillerie à pied au 16 avril 1916, puis rejoint le 82e régiment d’artillerie lourde. Il est affecté au 30 avril 1917 au 83e régiment d’artillerie lourde, revient au 82e le 3 octobre avant d’être versé le 21 décembre de la même année au 9e régiment d’artillerie à pied. Blessé le 9 avril 1916 à son poste de combat, il est cité à l’ordre de l’armée : « Bon soldat, courageux, très brave au feu. A été blessé à son poste de combat le 9 avril 1916. » Son congé de démobilisation intervient le 11 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1187 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

Barrette Dixmude de la croix de guerre 1914-1918 (palme de bronze).
Barrette Dixmude de la croix de guerre 1914-1918 (palme de bronze).

Médaille interalliée commémorative de la première guerre mondiale dite de la victoire (avers).
Médaille interalliée commémorative de la première guerre mondiale dite de la victoire (avers).

Devie, Paul Alfred, cultivateur, classe de mobilisation non indiquée, n° de matricule du recrutement 621[1], décoré de la médaille de la victoire le 23 février 1935, carte du combattant délivrée le 5 novembre 1927, né le 5 septembre 1882 à La Romagne, fils de Gustave Omer Devie et de Marie Emma Célestine Collet.

Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6348015, Le 1er Régiment de marche de zouaves dans la Grande Guerre 1914-1919, Marseille : Imprimerie Ferran jeune, [vers 1920], 78 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-179937, consultable en ligne sur Gallica.
Bibliothèque nationale de France, document numérique, NUMM-6348015, Le 1er Régiment de marche de zouaves dans la Grande Guerre 1914-1919, Marseille : Imprimerie Ferran jeune, [vers 1920], 78 p., texte numérisé d’après le document original du Service historique de la Défense, 2012-179937, consultable en ligne sur Gallica.

Paul Alfred Devie, mobilisé au 132e d’infanterie, est passé à la 6e section de COA[2] le 3 mars 1918 et au 1er régiment de zouaves le 6 mai 1918, puis au 355e régiment d’infanterie. Il a participé à une campagne contre l’Allemagne du 12 août 1914 au 4 mars 1919.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 169 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

[2] Commis et ouvriers militaires d’administration.


Ce timbre qui commémore la mobilisation générale du 2 août 1914 montre l'abandon de la moisson par les paysans et le défilé des soldats dans les rues.
Ce timbre qui commémore la mobilisation générale du 2 août 1914 montre le défilé des soldats dans les rues et l’abandon de la moisson par les paysans.

Devie, Paul Emile, domestique de culture, puis découpeur, conducteur d’automobiles, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 188[1], né le 26 janvier 1886 à La Romagne, fils de Paul Emile Devie et de Marie Armande Delaitre.

Paul Emile Devie a participé à une campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, au réseau de la Compagnie des chemins de fer de l’Est.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 200 série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


Le 106e régiment d'infanterie a le droit de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
Le 106e régiment d’infanterie porte la fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire.

Devie, Paul Henri, boulanger, classe de mobilisation 1888, n° matricule du recrutement 347[1], né le 21 janvier 1868 à La Romagne, fils naturel d’Eugénie Arthémise Devie.

Paul Henri Devie, parti pour le 106e régiment d’infanterie, rejoint la 6e section des COA[2]. Il est renvoyé dans ses foyers le 19 avril 1915.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1138 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.

[2] Commis et ouvriers militaires d’administration.


Ceux de 14 est un recueil de Maurice Genevoix qui comprend plusieurs récits (Sous Verdun, Nuits de guerre, Au seuil des guitounes, La Boue, Les Éparges).
Ceux de 14 est un recueil de Maurice Genevoix qui comprend plusieurs récits (Sous Verdun, Nuits de guerre, Au seuil des guitounes, La Boue, Les Éparges).

Douce Jean Baptiste Emile, ouvrier agricole, classe de mobilisation non indiquée, n° matricule du recrutement 136[1], né le 21 novembre 1890 à La Romagne, fils de Pierre Louis Isaie Douce et de Marie Estelle Miclet.

Jean Baptiste Emile Douce, tué à l’ennemi le 1e juin 1917, est cité pour son action héroïque sur le monument aux morts de la Romagne.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 234 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.


La Compagnie des chemins de fer de l'Est a édité cette affiche pour commémorer la victoire de Verdun.
La Compagnie des chemins de fer de l’Est a édité cette affiche pour commémorer la victoire de Verdun.

Dupont, Jean Baptiste Hippolyte, ouvrier agricole, classe de mobilisation 1894, n° matricule du recrutement 1908[1], né le 15 avril 1874 à La Romagne, fils de Jean Louis Ernest Dupont et Marie Zoé Charbonneaux.

Jean Baptiste Hippolyte Dupont a été maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de chemins de fer de campagne du 2 août 1914 au 5 janvier 1919.


[1] Archives départementales de la Marne, centre de Reims, 1R 1201 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes], registre matricule consultable en ligne.