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Les natifs de La Romagne résistants en 1939-1945 (A-Z)


Le blog laromagne.info commémore l'appel du 18 juin 1940 et soutient la pétition du Souvenir français. Son objectif est d’entretenir : « Aucune tombe de ‘Mort pour la France’ ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon. »
Le blog laromagne.info commémore l’appel du 18 juin 1940 et soutient la pétition du Souvenir français. Son objectif est d’entretenir : « Aucune tombe de ‘Mort pour la France’ ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon. »

Il est possible à ce jour de mieux connaître les actions des résistants natifs de La Romagne grâce à l’autorisation de communication par dérogation délivrée par monsieur Léo Davy, directeur des archives départementales des Ardennes, avec l’accord du service départemental de l’ONACVG[1], duquel émanent les documents traités[2].


[1] Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

[2] Cette suite favorable accordée à la demande respecte un engagement signé de ne « publier ou de communiquer aucune information susceptible de porter atteinte aux intérêts protégés par la loi, notamment la vie privée des personnes ».


Archives départementales des Ardennes, 1293 W 82 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W], tampon des FFI (Forces françaises de l'intérieur) du secteur de Signy-l'Abbaye, encre violette sur papier quadrillé.
Archives départementales des Ardennes, 1293 W 82 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W], tampon des FFI (Forces françaises de l’intérieur) du secteur de Signy-l’Abbaye, encre violette sur papier quadrillé.

Barré[1], André Eugène Aristide, né le 22 janvier 1925 à La Romagne, fils de Fernand Edmond Barré et de Marie Célina Renée Carbonneaux. Il est enrôlé quelque temps après son retour d’évacuation dans les réseaux de la Résistance par Charles Henri Champenois [2] (de Draize), chef de groupe du maquis de Signy-l’Abbaye, sous les ordres d’Henri Lallement (de Rumigny), et auquel appartiennent en particulier Miser[3], Marchand et Yvette Barré.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1797 W 17 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W].

[2] Il appartient aux formations clandestines de l’OCM (Organisation civile et militaire), dans la région C (qui couvre alors les Ardennes et sept autres départements de l’est de la France : Bas-Rhin, Haut-Rhin, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges). Cette zone concerne donc l’Alsace, la Lorraine, et la Champagne-Ardenne. Pour cette dernière, il est à noter que l’Aube fait exception, puisqu’elle est rattachée à la sous-région P3 de la région P.

[3] Le dossier consulté ne permet pas de déterminer s’il s’agit de Fernand ou de Jean.


Archives départementales des Ardennes, 1293 W 82 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W], liste des FFI (Forces françaises de l'intérieur) de Draize, groupe 4, avec une référence à Signy-l'Abbaye ajoutée au crayon à mine.
Archives départementales des Ardennes, 1293 W 82 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W], liste des FFI (Forces françaises de l’intérieur) de Draize, groupe 4, avec une référence à Signy-l’Abbaye ajoutée au crayon à mine.

Au départ, le groupe qu’il rejoint doit trouver des armes, des munitions et des renseignements. Puis il est affecté au groupe de sabotage dirigé par Charles Tinois (de Signy-l’Abbaye) et opère avec lui en avril et mai 1944. Il est impliqué dans le sabotage de la ligne téléphonique du radar de Bégny, de la ligne ferroviaire d’AmagneLucquy, de fours à bois et de scieries fabriquant du bois de gazogène pour l’ennemi, dont celle de Wasigny.

Il participe, avec son groupe, aux combats de la libération à Lépron-les-Vallées, puis poursuit l’ennemi jusqu’à Charleville. André Barré est homologué FFC[1] et FFI[2] selon son dossier individuel de résistant[3]. Il reçoit la carte de combattant volontaire n° 98081 en date du 4 mai 1956.


[1] Forces françaises combattantes.

[2] Forces françaises de l’intérieur.

[3] Service historique de la Défense, site de Vincennes, GR 16P 34597 [série GR = guerre et armée de Terre, sous-série GR P = Deuxième Guerre mondiale (1940-1946), inventaires GR 16 P = dossiers individuels de résistants].


Musée de la Reddition du 7 mai 1945 (Reims), numéro d'inventaire IKE.0.1, notice descriptive consultable en ligne sur le portail officiel des musées de Reims. Crédits photographiques : © Christian Devleeschauwer, anonyme français (fabricant), casque Adrian FFI (Forces françaises de l'intérieur), modèle 1926, acier recouvert à l'origine de peinture bleu horizon, cuir, coton, 2e quart 20e siècle.
Musée de la Reddition du 7 mai 1945 (Reims), numéro d’inventaire IKE.0.1, notice descriptive consultable en ligne sur le portail officiel des musées de Reims. Crédits photographiques : © Christian Devleeschauwer, anonyme français (fabricant), casque Adrian FFI (Forces françaises de l’intérieur), modèle 1926, acier recouvert à l’origine de peinture bleu horizon, cuir, coton, 2e quart 20e siècle.

Carbonneaux, Robert, né le 22 février 1920 à La Romagne, fils de Marceaux Carbonneaux et d’Angèle Ferrasse. Versé dans les chantiers de jeunesse comme requis civil à la 26e compagnie de jeunesse à Lacourt (Ariège).

Il rejoint les FFI à partir du 1er juin 1943 jusqu’au 6 septembre 1944, date à laquelle il s’engage pour la durée de la guerre à l’intendance militaire de Mézières au titre du train des équipages[1]. Robert Carbonneaux est homologué FFI[2].


[1] Archives départementales des Ardennes, 1R 468 [série R = affaires militaires, organismes de temps de guerre, sous-série 1R = préparation militaire et recrutement de l’armée, mobilisation, recensement des classes]

[2] Service historique de la Défense, site de Vincennes, GR 16P 105945 [série GR = guerre et armée de Terre, sous-série GR P = Deuxième Guerre mondiale (1940-1946), inventaires GR 16 P = dossiers individuels de résistants].


En décembre 1942, à 19 ans, le jeune résistant parisien Lionel Dubray (1923-1944), né à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) rejoint les FTP (Francs-tireurs et partisans) groupe Alsace-Lorraine, timbre olive et bleu, en taille-douce, dessiné par André Spitz et gravé par René Cottet.
En décembre 1942, à 19 ans, le jeune résistant parisien Lionel Dubray (1923-1944), né à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) rejoint les FTP (Francs-tireurs et partisans) groupe AlsaceLorraine, timbre olive et bleu, en taille-douce, dessiné par André Spitz et gravé par René Cottet.

Didier[1], Raymond Adolphe, né le 8 août 1925 à La Romagne, fils d’André Paul Didier et de Pauline Leroy. Appelé au STO en janvier 1943, il entre en contact avec Charles Henri Champenois et rejoint le groupement de résistance de Signy-l’Abbaye. Il participe aux diverses opérations de celui-ci (sabotages, parachutage de Lépron-les-Vallées et combats pour la libération du chef-lieu du département). Il reçoit la carte de combattant volontaire de la Résistance n° 116533.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1797 W 17 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W].


Timbre commémorant l'appel à la Résistance du 18 juin 1940.
Timbre commémorant l’appel à la Résistance du 18 juin 1940.

Ravignon[1], Raymond, né le 13 septembre 1925, fils d’Aurèle Adrien Ravignon et de Marie Philomène Quentin. Il obtient la carte de de combattant volontaire n° 195133 le 7 avril 1986 sur la base des témoignages délivrés le 30 juin 1985 par Charles Tinois et Charles Henri Champenois.


[1] Archives départementales des Ardennes, 1797 W 17 [série W = archives publiques entrées par voie ordinaire (hors état civil, officiers publics et ministériels). Nota bene : les fonds contemporains reçoivent, au moment de leur versement, un numéro d’ordre suivi de la lettre W].


Timbre de la poste spéciale des FFI (Forces françaises de l'intérieur), à l'effigie du général de Gaulle, surmontant l'inscription MLN (Mouvement de libération nationale), papier gommelé et dentelé imprimé à l'encre bleue.
Timbre de la poste spéciale des FFI (Forces françaises de l’intérieur), à l’effigie du général de Gaulle, surmontant l’inscription MLN (Mouvement de libération nationale), papier gommelé et dentelé imprimé à l’encre bleue.

Il entre dans la Résistance par l’intermédiaire de Fernand Miser en avril 1942, et intègre le groupe de sabotage de Wasigny. Il participe à la récupération d’armes, à la distribution de tracts antiallemands, au sabotage de la scierie allemande de Wasigny, à la destruction de la fosse à eau de Draize, aux sabotages ferroviaires. Il s’empare de la moto de deux soldats allemands.

Il apporte de l’aide aux requis au STO et aux réfractaires. Il est impliqué dans des attaques de convois ennemis entre Signy-l’Abbaye et Lépron-les-Vallées et participe à la libération de Charleville puis du plateau de Berthaucourt, où se sont retirés les Allemands. Raymond Ravignon a un certificat d’appartenance aux FFI du 1er janvier 1944 au 6 septembre 1944.